Le chat miaule, le renard glapit, le coq coqueline, le pingouin jabote, la souris chicote, le bélier blatère, la mésange zinzinule, la cigogne glottore, la grive babille, le geai cacarde...

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Le rossignol, la baleine et l’homme...chantent.

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Depuis que la musique est écrite, on retrouve des tentatives de transcrire les chants de la Nature sur des portées.

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Parmi eux, des chants d’oiseaux, bien sûr : ceux pris en dictée par Olivier Messiaen – lequel se sentait lui-même « davantage ornithologue que compositeur » – lorsque ces oiseaux n’étaient pas « Prophète », (Schumann), « tristes » (Ravel), ou encore « enrhumés » (Kagel) !

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     Quant aux baleines et leurs vocalises, elles viennent à nous grâce à George Crumb et son « Vox Balaenae » : trio extatique « pour trois instrumentistes masqués »* : piano, flûte traversière, et violoncelle (à la demande de George Crumb, les instrumentistes sont masqués « pour symboliser la force impersonnelle de la Nature »).

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Chants du ciel, chants de la terre, et chants des mers... Chants des étoiles aussi –ces étoiles, dont nous sommes faits de poussière, et qui peuplent « le silence [effrayant] de ces espaces infinis » (Pascal)- afin de ne pas oublier que nous sommes reliés de tout notre être à ce monde qui abrite notre existence.
 

Au programme

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George Crumb : "Primeval Sounds, Genesis" et "Dream Images, Love-Death Music" extrait des Makrokosmos

Michaël Lévinas : Froissements d'ailes

Biber : Sonata Representativa

Olivier Messiaen : La Grive musicienne

Robert Schumann : L'Oiseau Prophète

Pablo Casals : Le Chant des oiseaux

Mauricio Kagel : Rossignols enrhumés

Camille Saint-Saëns : Le cygne

Toru Takemitsu : Toward the sea - The Night

George Crumb : Vox Balaenae